Vol de voiture et conditions de la garantie
Dans son rapport 2014, le médiateur des mutuelles du GEMA relève que les assurés comprennent avec grande difficulté le fonctionnement de la garantie vol, spécialement des conditions de celle-ci. En effet, si le véhicule n’est pas retrouvé, et que l’assuré subissant un tel sinistre remet les clés de son véhicule, il a de fortes chances d’être indemnisé (alors même que l’effraction est matériellement établie à partir de simples présomptions), tandis que si le véhicule est retrouvé et que, par exemple, il n’y a qu’une effraction sur les ouvrants du véhicule, et pas sur les organes de direction, rien n’est dû. Les assurés ont le sentiment que cette garantie ne les couvre pas réellement, du coup, face aux preuves à apporter alors que la disparition du véhicule par le fait d’un tiers ne fait aucun doute. Les assurés soulignent également les nouvelles techniques de vol ou les insuffisances de l’expertise. Sur la question de l’expertise, le médiateur insiste pour que les rapports des experts en automobile soient davantage circonstanciés : « ils doivent expliciter en quoi il n’y a pas d’effraction, et ne pas se borner à nier sans explication l’existence d’une telle effraction. Il pourrait, un jour, être demandé par un assuré, toujours dans le respect de la lettre de la police, de vérifier scrupuleusement qu’une effraction « électronique » eu lieu, au-delà du seul constat, parfois sommaire, d’une absence d’effraction « mécanique » des organes de direction et de conduite (Rapport du médiateur des mutuelles du GEMA 2014).
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