En 1984 un jeune inspecteur de la compagnie Groupe Drouot découvre au cours de ses nominations frontalières avec l’ Espagne qu’il existe un énorme potentiel de voitures volées sur ce pays voisin. En effet chaque fois qu’il parvient à pénétrer dans les fourrières espagnoles, il constate la présence de très nombreuses voitures qui sont vraisemblablement françaises mais qui ne sont pas identifiées alors même qu’il est certain qu’elles appartiennent à des compagnies d’assurances françaises. Il se penche sur une procédure légale en Espagne pour récupérer les voitures auprès des autorités Polices, Gardes civils et justice…. Cette procédure très longue à mettre en place montre tout de même ses limites car l’identification du véhicule n’est pas facile. En s’appuyant sur les compétences techniques d’un expert en automobile de sa connaisance, il décide d’explorer cette piste et cherche à comprendre comment identifier ces véhicules. Très vite il apparaît que les compagnies assurent des véhicules mais elles ne connaissent pas le nom de baptême des voitures car le numéro de série n’est pas connu, identifié et référencé. L’inspecteur s’entoure alors d’informaticiens pour créer une base informatique très importante d’une part des voitures qui concernent sa compagnie mais très vite il comprend qu’il faut faire un groupement des compagnies représentatives sur la France pour nourrir le fichier informatique des véhicules déclarés volés. Ainsi naissent ASR puis ARGOS associations des compagnies d’assurances sur la France pour gérer le problème des vols et de la récupération des véhicules dérobés qui se trouvent tant sur la France que sur les Pays étrangers. Quelques compagnies importantes résistent au système en raison de comportement politique mal appropriés puis enfin la totalité adhèrent et ARGOS étend ses ramifications dans les Européens, les pays du nord de l’ Afrique et les Pays de l’ EST. Les gestionnaires et les chercheurs de voitures dérobées deviennent des spécialistes qui décryptent les numéros de série trafiqués et qui découvrent les véhicules reconstruits à partir de plusieurs voitures volées ou détruites. Aujourd’hui une politique nouvelle, conduit les responsables à être le plus discret possible sur les activités d’Argos, mais bien entendu les experts par le canal des assureurs peuvent avoir des informations très utiles pour leurs recherches, car cet organisme peut croiser les fichiers de véhicules gravés, de véhicules volés et d’autres fichiers moins accessibles à l’expert de terrain. Il est à regretter que cet organisme ne soit pas conscient de la masse d’informations éparpillées que peuvent découvrir les experts au cours de leur tournée journalière, mais d’un autre côté il faut remarquer que les experts en automobiles ne savent pas bien encore partager les sources d’informations pour faire avancer le système au profit de tous. Quoi qu’il en soit, les experts peuvent et doivent solliciter les responsables des fraudes dans chaque compagnies pour accéder aux fichiers divers, et obtenir ainsi des informations qui pourrait permettre la mise à jour de fraudes ou d’anomalies intéressantes pour la bonne évolution de notre profession. Les experts membres du groupe peuvent par les pages réservées avoir des informations plus détaillées sur le GIE ARGOS
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