o L’expertise judiciaire n’établit pas que l’expert auto avait sous-estimé les travaux Un véhicule d’occasion tombé en panne a été expertisé puis conformément aux préconisations de l’expert, mis en réparation pour un montant de 2705 €. Il s’avère que les travaux à entreprendre étaient bien plus importants que ceux estimés par l’expert. Une nouvelle expertise a été faite estimant les travaux à 11 000 €. Une expertise judiciaire a finalement décelé des fissures sur le véhicule. Le conducteur a assigné le premier expert pour ne pas avoir décelé la totalité des dommages. Les juges ont pourtant rejeté sa demande considérant que le demandeur ne rapportait pas la preuve que le premier expert avait sous-estimé les réparations à effectuer. Il aurait pu le prouver grâce au deuxième rapport d’expertise mais l’existence des fissures n’y figurait pas et l’expert judiciaire ne peut affirmer avec certitude qu’elles existaient lors du premier rapport. Ces simples hypothèses n’ont donc pu suffire à elles seules à faire condamner le premier expert d’autant plus que le conducteur avait roulé de nombreux kilomètres aggravant les risques décelés. (TGI Pontoise 17 décembre 2013)
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