GARANTIE MECANIQUE Le client dispose d’un contrat de garanties mécanique souscrit auprès d’un garantisseur assureur et à ce titre il attend beaucoup de l’expert. Ce qu’il ne sait manifestement pas, (intentionnellement ou pas ) c’est qu’il s’agit de dispositions contractuelles qui régissent la prise en charge du dommage. C’est pourquoi, l’approche professionnelle mise en œuvre par l’expert devra suivre une méthodologie appropriée faute de quoi, les incompréhensions peuvent survenir surtout que le réparateur concerné ou pas, par la garantie sert obligatoirement de conseil au client. C’est pourquoi : A réception de la mission, il convient d’accuser réception pour dater la prise en charge de l’affaire. – De prendre contact avec ; soit le garage, pour savoir si le véhicule est bien sur place immobilisé, soit le client pour savoir quand la voiture sera au garage. – Véhicule au garage, faire l’identification normale à la procédure d’expertise – Contrôler la conformité entre l’identification et les dispositions du contrat voir si le véhicule correspond et connaître de ce fait le kilométrage parcouru depuis la mise en garantie. – Connaître les dispositions contractuelles donc obligatoires pour l’utilisateur garantie, entretien nécessaire par contrat, entretien prévu par le constructeur,etc……. – Prendre connaissance du diagnostic déjà réalisé par le réparateur désigné – Analyse du diagnostic : a/ Le diagnostic est cohérent, il correspond a ce que vous comprenez de la panne et de la cause, un devis vous est proposé, il ne reste donc plus qu’a appliquer les vétustés contractuelles et rentrer le rapport sans attendre car la décision du garantisseur ne pourra être émise qu’avec votre rapport !!!! . IL est préférable d’utiliser le terme abattement pour usure plutôt que vétusté. Il se défini en estimant le potentiel de vie théorique de l’organe en cause (diviser le kilométrage au jour de la panne par le kilométrage théorique estimé et l’on obtient le coeficient à appliquer). b/ Le diagnostic n’est pas cohérent , par exemple « remplacement du moteur » sans que l’on sache pourquoi !! – Il faudra donc qu’un démontage soit réalisé pour confirmer ou infirmer le dit diagnostic. Cette notion de démontage s’exprime dans le sens d’un besoin de diagnostic complémentaire et doit être présentée ainsi au réparateur et/ou client. Pour cela il faut obligatoirement que le client donne l’ordre de démontage en signant un OR, en lui rappelant que les dispositions de son contrat sont telles qu’il aura a faire l’avance de ce poste démontage jusqu’à ce que l’assurance de prise en charge soit effective…. (tout en sachant que la plupart des contrats ne couvrent pas les frais de diagnostics). Nous conseillerons ici à l’expert d’utiliser un modèle de courrier que vous trouverez en pièce jointe, pour signifier au client même par le canal du réparateur les éléments qui précèdent et d’envoyer copie du dit courrier sous forme de rapport d’information au mandant. Lorsque le démontage est effectué et que vous êtes informés par le réparateur ou lors de votre passage en tournée, vous pourrez réaliser votre opération d’expertise qui doit conduire à connaître la panne, la cause, les responsabilités. Alors l’application des dispositions du contrat devient acceptables ou non. Dans les deux cas le dépôt du rapport devient très urgent car le garantisseur est dans l’attente de vos conclusions pour prendre les dispositions qui conviennent. Si le diagnostic est avéré, le chiffrage est encore rapide puisque le devis est déjà proposé il suffira de faire les exclusions et les vétustés… Si le diagnostic n’est pas cohérent, le rapport est tout aussi urgent a établir avec ou sans chiffrage puisque le contrat ne peut prévoir la garantie. C’est pourquoi, nous revenons vers les experts pour leur rappeler combien la célérité pour le dépot de rapport est vital pour le garantisseur et son client. Notre précision et notre célérité sont les gages de notre pérrénité.
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