L’année 2007 enregistre un nombre record de 20,03 millions de contrôles (+0,9% par rapport à 2006) dont 17,21 millions de visites initiales. Les véhicules particuliers contrôlés (86,8% du total) sont pour plus de 50% des véhicules de plus de 11 ans. Pour les véhicules particuliers, 20,6% des visites initiales ont donné lieu à une contre-visite, ce qui représente une légère augmentation par rapport à 2006 (20%). Pour les véhicules utilitaires, le taux de prescription de contre-visites est également en augmentation à 23,3% contre 23,1% en 2006. L’état du parc de plus de quatre ans est donc « à première vue » stable. Mais l’année 2007 se compare à une année 2006 où la légère augmentation des contre-visites était imputable à l’entrée de la plaque d’immatriculation dans les points de contrôle soumis à contre-visite (pour déformation, décollement des chiffres…). Or cette année, alors que la fonction « identification du véhicule » est en diminution, ce sont les fonctions sécuritaires qui se dégradent. Les fonctions freinage (8%), éclairage/signalisation (8,59%) et liaison au sol (8%) restent en tête des principales anomalies constatées et ces deux dernières fonctions se dégradent. Dans le détail, l’usure des pneumatiques (3,71%) pour la liaison au sol et l’anomalie du fonctionnement du feu-stop (2,37%) pour la fonction signalisation sont les deux principaux défauts constatés. A noter également que la fonction pollution des véhicules reste stable (4,85% des contre-visites). Depuis le 1er janvier, les contrôles techniques sont plus contraignants. Ils impliquent la lecture du système de diagnostic embarqué pour les véhicules mis en circulation après le 1er janvier 2002 et la vérification des caches airbags. Trois points nouveaux donnent lieu à contre visite : le défaut d’étanchéité de l’amortisseur, un niveau insuffisant de liquide de frein et des anomalies sur les feux de croisement au xénon. Source Autoactu.com
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