Tous les dispositifs d’échappement des voitures particulières doivent faire l’objet d’une homologation européenne pour pouvoir équiper les véhicules roulant sur la voie publique. Dans tous les cas les éxigences techniques nécessaires sont celles qui figurent dans le texte de la directive européenne en vigueur à la date de première mise en circulation du véhicule équipé. Cette homologation est matérialisée par : – Un certificat d’homologation E attestant de son homologation. – La présence sur l’échappement d’un numéro d’homologation européen « E », soit directement gravé, soit sur une plaque soudée sur le corps de l’échappement dans un endroit visible sans le démonter. D’un autre coté, un arrêté du 20 février 1991 indique qu’il est interdit de fabriquer, d’importer pour la mise en circulation, de mettre en vente, de vendre ou de louer et enfin d’utiliser des échappements ne bénéficiant pas d’homologation, susceptibles d’être adaptés à un ou plusieurs types de véhicules homologués ou receptionnés. L’homologation pour un usage routier n’a rien à voir avec une homologation compétition. Cette distinction implique qu’il peut y avoir commercialisation de ces deux catégories d’échappement, vendus par le même commerçant, à condition de bien préciser leurs différentes utilisations. En application de l’arrêté précité, les dispositifs d’échappement destinés à la compétition doivent bénéficier d’une dérogation délivrée par le ministère de l’écologie et du développement durable. Cette dérogation en cours de validation (mi-2005) sera matérialisée par : – Un courrier émanant du ministère autorisant la vente et la détention de ce produit qui sans cela serait illégal. – Une pastille ronde représentant une route barrée, rappelant une fois de plus que le produit est interdit sur route ouverte. Informations recueillies sur « L’info FI2A »(Fédération Interprofessionnelle des Accessoires Automobiles)N°1 de décembre 2004
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