Depuis fort longtemps différentes marques et fabricants de véhicules cherchent, et essayent d’absorber les vibrations et d’atténuer les fréquences destructices que génère le fonctionnement des moteurs modernes. La solution adoptée par les constructeurs est le montage d’un damper en bout de vilebrequin. Ledit damper a pour fonction d’amortir les vibrations par le montage d’un anneau en caoutchouc. L’inconvénient de ce montage est l’absence de signe ou d’alerte pouvant indiquer une quelconque faiblesse du système qui a pour conséquence un dommage au niveau du vilebrequin et du moteur. Un nouveau système a été mis au point par l’équipementier LUK, il est monté sur les moteurs équipés de cascades de pignons qui assurent l’entraînement de la distribution. Un amortisseur de vibration a été intégré au vilebrequin au plus prés de la source de vibration. L’ensemble est constitué de masses libres retenues par des ressorts. L’amortissement est assuré par le frottement des masses libres plaquées par la force centrifuge sur le revêtement amortisseur. Il est donc certain que les constructeurs n’ont pas la solution idéale pour un coup de fabrication raisonnable. Cette nouveauté nous démontre que le procès est en constante évolution, les pannes surviennent en général en milieu de cycle de la durée d’utilisation du moteur qui n’est plus dans le cadre de la garantie légale du constructeur. La connaissance du procès technique conjugué à une action d’expertise permet dans la plupart des cas d’obtenir un partiel ou la totalité du préjudice.
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